Avril 2009
Le Dr Joe Dispenza, spécialisé dans la médecine chiropratique a, entre autres, étudié la biochimie à l’université Rutgers et la chiropraxie à l’université d’Atlanta. Il y a passé des troisièmes cycles d’anatomie - physiologie, de neurochimie, de neurophysiologie et de génétique. Selon lui, l’une des régions du cerveau, l’hypothalamus, est une minuscule usine, fabriquant et stockant certaines substances chimiques, correspondant à des émotions données.
Ce sont des peptides, des chaînes restreintes d'acides aminés, qui serviront à la formation de neuropeptides, ou hormones neuronales, reliés aux émotions que nous éprouvons au quotidien.
Il existe donc des substances chimiques spécifiques à la colère, au chagrin, aux brimades, à la jouissance. Il y a une substance chimique pour chaque émotion que nous éprouvons. Dès que nous éprouvons l'une de ces émotions, l'organisme concentre les peptides correspondants et les déverse dans le sang.
Et dès qu'ils parviennent dans le sang, ils s'acheminent jusqu'à l'endroit voulu.
Chaque cellule de notre corps est dotée de récepteurs situés à l'extérieur. Une cellule peut disposer de milliers de récepteurs qui sont, pour ainsi dire, ouverts au monde extérieur. Quand un petptide atteint une cellule, c'est comme un verrou qui ne possède qu'une clé. Il s'agrippe à la surface du récepteur et le fait "bouger" comme s'il sonnait à la porte. Il envoie un signal à la cellule. Un récepteur contenant un petptide peut modifier la cellule de nombreuses façons ; il déclenche toute une série de réactions biochimiques qui, parfois, peuvent aboutir à une modification du noyau de la cellule.
Chaque cellule est vivante et à une conscience. La cellule est la plus petite unité de conscience de notre corps.
Non seulement les cellules nerveuses s'animent ensemble, mais elles collaborent également. Si l'on répète souvent le même exercice, les neurones créent une relation durable basée sur leurs interconnexions, qui forment comme des "ponts" ou des "routes" neuronales. Si tous les jours, nous sommes en colère, ou que nous nous sentons frustrés, nous alimentons quotidiennement ce réseau neuronal, nous le renforçons par l'amplification des connexions ce qui déterminera notre personnalité.
De la même manière qu'une personne peut s'accoutumer à une drogue, on peut devenir dépendant d'une émotion, tant sur le plan psychique que biochimique.
L'héroïne utilise les mêmes récepteurs que les substances de nos émotions. Dans ce cas, on se place, en partie inconsciemment, dans des situations où notre "appétit" biochimique" va pouvoir être satisfait. Si nous avons l'habitude d'éprouver régulièrement de la colère, alors nous créerons un climat de dispute en tout genre où cette colère pourra s'exprimer.
Extrait du livre d'Eric Darche : "Optlmisez votre santé mentale" aux Editions Quintessence.
Eric Darche Naturopathe Spécialisé en Nutrition. Auteur, Conférencier, Formateur. www.ericdarche.com Consulte sur RDV ou conseil par téléphone. Tel : 04 42 96 33 18
© images : www.carevox.fr